Nous sommes nombreux à admettre qu’en 2021 chacun est concerné par la préservation de notre environnement. Ces dernières décennies, les campagnes de sensibilisation se sont multipliées tant dans la sphère professionnelle que dans la sphère privée.
Qui ne connaît pas aujourd’hui les concepts de tris sélectifs, de réchauffement climatique, de développement durable ou encore de l’empreinte Carbone ?

Depuis la Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm en 1972, de nombreux accords ont été signés par les acteurs de la communauté internationale. L’objectif de cette conférence était d’établir des règles visant à uniformiser les pratiques industrielles et logistiques pour réduire leur impact sur l’environnement.
En 1997 le protocole de Kyoto a été signé par 191 pays et ratifié par tous, à l’exception notable des États-Unis.
En pratique seuls 37 pays se son réellement engagés à respecter le protocole, mais l’objectif de baisser les émissions de gaz à effet de serre de 5% a largement été atteint avec une réduction de plus de 20%.
Bien que la sphère politique se soit emparée du sujet, des sanctions envers les pays irrespectueux des règles n’ont jamais été prononcées.
En définitive, la conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques a permis d’aboutir à un accord international signé par 195 pays, ce qui en fait le texte le plus largement et rapidement signé de l’histoire. L’une de ces mesures principales est le « défi Bonn » qui vise à reboiser 350 millions d’hectares de sols dégradés ou déforestés avant 2030.

L’usage du papier dans notre quotidien est l’une des causes entrainant la déforestation.
Saviez-vous que pour produire une tonne de papier blanchi, il faut environ 25 arbres de 12 mètres de haut et d’un diamètre de 15 à 20 cm ?
Il faut une tonne de papier pour fabriquer 400 paquets de 500 feuilles de papier A4. Les paquets de 500 feuilles sont emballés dans un papier plus solide puis mis dans des boîtes en carton. Les boîtes sont distribuées sur des palettes en bois. Tout cela multiplie la consommation de la matière première. En France, 200 milliards de feuilles sont imprimées chaque année et au total, un employé de bureau consomme en moyenne 30 ramettes de papier par an.
Dans le but de limiter la déforestation, une économie circulaire a été mise en place. Elle est globalement positive puisque pour tous les matériaux à l’exception notable du carton, il est plus rentable pour la planète de recycler les matières plutôt que de les extraire et de les produire.
Ainsi, même si recycler est l’une des solutions permettant de réduire la déforestation, la réduction de la consommation de papier est bien plus efficace.
Interviennent alors les technologies du numérique.
De nos jours, nous savons que visiter une page web ou envoyer un mail n’est pas sans impact pour la planète. Effectivement, les données stockées dans des serveurs, rassemblés dans d’immense data center sont également à la source de déjection de CO2. Cependant, selon une enquête de Human & Green Consultants, une feuille A4 imprimée produit 10,22 grammes de CO2 sans compter le transport, alors qu’une page dématérialisée n’en demande que 0,72 gramme. On peut également dire que l’utilisation d’une feuille de papier correspond à l’utilisation d’un smartphone pendant 3 jours, soit 150 pages numériques lues ou créées.
Si la classe politique s’évertue à passer des accords depuis des années, plus ou moins bien respectés, certes, mais toujours dans l’optique d’améliorer nos habitudes. Le numérique permet de remplacer le papier et de diminuer fortement les transports. Il appartient à chacun de nous de prendre conscience de la transition que nous sommes en train de vivre et des avantages que celles-ci apportent à l’écologie.

De nos jours, nous savons que visiter une page web ou envoyer un mail n’est pas sans impact pour la planète. Effectivement, les données stockées dans des serveurs, rassemblés dans d’immense data center sont également à la source de déjection de CO2. Cependant, selon une enquête de Human & Green Consultants, une feuille A4 imprimée produit 10,22 grammes de CO2 sans compter le transport, alors qu’une page dématérialisée n’en demande que 0,72 gramme. On peut également dire que l’utilisation d’une feuille de papier correspond à l’utilisation d’un smartphone pendant 3 jours, soit 150 pages numériques lues ou créées.