Nous pouvons aujourd’hui compter sur des solutions qui dématérialisent la vie scolaire (à la manière d’un ERP d’entreprise), mais il existe également des solutions qui numérise le contenu pédagogique en proposant de nouvelles manières d’aborder les sujets de cours et les exercices. Le secteur est florissant et les différentes parties du secteur de l’enseignement qu’il reste à dématérialiser sont encore nombreuses. À l’heure où les solutions pédagogiques se multiplient, les solutions pour mener à bien les examens commencent à se démocratiser. Elles apportent de nombreux enjeux et défis tels que la conduite du changement, l’égalité entre les candidats, les évaluations à distance ou encore la conservation de l’intégrité des examens.

De nombreuses initiatives sont menées pour accompagner la transformation numérique du secteur, telle que Edtech France l’association des entreprises du digital au service de l’éducation ou encore les démarches de l’état pour dématérialiser les corrections des copies du baccalauréat. Cependant, de nombreux acteurs du secteur sont encore réticents face à l’utilisation d’outils digitaux dans le domaine de la pédagogie. La voix des enseignants n’est pas toujours considérée à sa juste valeur, alors qu’ils sont pourtant au même titre que les étudiants, les premiers utilisateurs de ces nouvelles solutions.
Si les acteurs du digital éducatif ont un discours pour l’amélioration de la pédagogie. Ils ont tous intérêt à placer l’ensemble des utilisateurs au centre de la stratégie de développement.
L’impact sur les étudiants
Nous avons questionné plusieurs étudiants concernant leurs expériences personnelles vis-à-vis des devoirs et évaluations ainsi que leur vision au sujet de la dématérialisation des examens :
98% Le nombre d’étudiants qui possèdent un ordinateur portable.
70% Utilisent les corrections d’anciens examens pour réviser les suivants.
30% Ne retrouvent pas les corrections perdues parmi les feuilles « volantes ».
70% Ne font pas toujours leurs devoirs par manque de temps.
92% Déclarent qu’une solution numérique contribuerait à augmenter leur assiduité.
Pour finir, une solution d’examen en ligne est accueillie positivement par près de 75% des étudiants, contre 15% qui admettent être plus à l’aise avec un stylo plutôt qu’avec un clavier.
Que pensez-vous d’une solution d’examen en ligne ?