Le plagiat est considéré comme une faute grave dans le cadre des études supérieures. Qu’il s’agisse d’un oubli isolé ou d’une fraude volontaire, les établissements appliquent des sanctions proportionnelles à la gravité de la situation. Ces mesures peuvent avoir des conséquences immédiates, mais aussi affecter durablement le parcours académique et professionnel.
Les sanctions académiques
Ces mesures sont décidées par l’établissement (université, école, centre de formation) après examen du dossier. Elles peuvent inclure :
- Note éliminatoire : l’évaluation est notée zéro, sans possibilité de rattrapage.
- Avertissement ou blâme disciplinaire : une trace est inscrite dans le dossier scolaire.
- Exclusion temporaire : l’étudiant est suspendu pour une période déterminée (semestre, année).
- Exclusion définitive : interdiction de se réinscrire dans l’établissement ou dans tout autre établissement public.
- Annulation de diplôme : en cas de plagiat découvert après l’obtention du diplôme, celui-ci peut être retiré.
De possibles poursuites juridiques
En dehors des règles internes aux établissements, le plagiat peut engager la responsabilité de l’étudiant devant la loi. En France, il est considéré comme une forme de contrefaçon, relevant du Code de la propriété intellectuelle.
Lorsqu’un auteur lésé engage des poursuites, les peines prévues sont les suivantes :
- Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende, pour reproduction ou diffusion d’un contenu protégé sans autorisation.
- Jusqu’à 500 000 € d’amende en cas de fraude collective ou de revente de travaux plagiés.
Même en l’absence de procédure judiciaire, un acte de plagiat peut altérer durablement la réputation d’un étudiant et freiner son accès à certains concours, stages ou fonctions requérant une probité irréprochable.