1. L’élaboration d’un référentiel de compétence
Le référentiel de compétence répertorie et décrit l’ensemble des aptitudes techniques qu’un apprenant doit acquérir à l’issue d’une formation. Ce référentiel sert de base afin de définir les critères et modalité d’évaluation à mettre en place pour valider l’acquisition des compétences.
Depuis 2019, à l’issue de la loi Avenir, l’autorité nationale France Compétence promeut le développement des compétences et l’acquisition des certifications professionnelles.
Depuis le 1er janvier 2022, Qualiopi est la certification qui atteste de la qualité des prestataires de formation. Pour être certifié Qualiopi, tout organisme doit soumettre un dossier de candidature et passer un audit dans lequel 7 critères sont inspectés et où figurent les méthodes d’évaluation.
2. Organiser l’élaboration des sujets
En fonction des compétences visées, le chef d’établissement doit organiser l’élaboration des sujets d’évaluation afin de pouvoir valider les compétences des élèves. Les équipes pédagogiques doivent concevoir les parcours d’évaluation adaptés afin de valider les blocs de compétences et discerner les certifications.
Les possibilités sont nombreuses : études de cas, QCM, mémoires, mise en situation professionnelle, examens oraux et écrits, cas pratiques, travaux manuels, expériences professionnelles en stage ou en alternance.
3. Réaliser un calendrier des opérations
Un calendrier des opérations doit être réalisé afin d’organiser les différentes tâches à effectuer pour s’assurer du bon déroulement des épreuves tout au long du parcours de formation.
4. Procéder à l’inscription des élèves
Chaque apprenant qui suit un parcours de formation doit être inscrit aux différentes évaluations de compétences.
5. Convoquer les participants
Le délais d’envoi des convocations, les informations qu’elles contiennent et leurs formats (lettres, e-mail, plateformes) varie en fonction de la nature des établissements et des diplômes ou certifications concernées.
Les convocations indiquent en général l’identité du candidat, le nom de l’organisme de formation et / ou le nom de l’organisme centre d’examen, l’examen concerné, la date et l’heure de début de l’épreuve, l’heure à laquelle le candidat doit se présenter, le lieu où l’examen se déroule et les informations essentielles au bon déroulement des épreuves.
Le personnel qui s’assure du bon déroulement de l’épreuve peut également recevoir une convocation, et être amené à signer différents documents de formalités en fonction de la nature de l’examen (feuille de présence, clause de confidentialité…).
6. Prévoir l’organisation matérielle et humaine
Le chef d’établissement doit s’assurer que tous les moyens sont mis œuvre pour s’assurer du bon déroulement d’un examen. Il doit prévoir un lieu adapté pour recevoir les candidats, fournir le matériel nécessaire (tables, chaises, copies, feuille de présence…) et prévoir le personnel adéquat pour accueillir et surveiller les candidats.
7. Organiser la sécurité des supports, leur éventuelle impression, transport et stockage
Le chef de l’établissement centre d’examen doit s’assurer de la confidentialité des supports d’examens (sujets, ressources…). En fonction de la nature du diplôme visé, il devra organiser l’impression du bon nombre de support, ainsi que le transport et le stockage de ces derniers.
Les responsabilités varient en fonction du type d’établissement et du type de diplôme visé.