Les critères d’évaluation se verraient alors transformés. En accordant une fois de plus, depuis le passage des examens oraux aux examens écrits du baccalauréat au 19ème siècle, moins d’importance à l’apprentissage par coeur et plus d’importance à la capacité de raisonnement. Il ne faudra pas se méprendre, l’usage du net ne facilitera pas la tâche aux candidats. Les étudiants de demain verront probablement s’ajouter à leurs évaluations une complexification des sujets, une notation plus intransigeante, une recherche documentaire supplémentaire pour un temps d’examen qui n’a pas augmenté.
La légitimité de l’usage d’internet dans les salles d’examens pourrait être renforcée par les nouvelles exigences que demande le monde professionnel aux jeunes diplômés. Rappelons que son usage demande une préparation assidue à la recherche documentaire, à la vérification des sources, à la synthèse d’informations, mais également à la connaissance pure permettant de gagner du temps sur tous les tableaux.
Après tout, la raison de l’enseignement n’est-elle pas l’apprentissage à exercer un métier ? Et la raison de l’examen n’est-elle pas la vérification de la réussite ou de l’échec de cet apprentissage ? Et par ailleurs, n’utilisons-nous pas au quotidien internet dans le cadre de notre travail ?
Pour conclure, il est certain que les solutions pour gérer les examens à distance vont se multiplier et surtout s’améliorer. Elles permettent déjà la visio-surveillance avec de nombreux modèles comme la surveillance synchrone, la surveillance asynchrone, par caméra, photos, micros, détection d’attitudes suspectes, etc. Les entreprises qui se sont spécialisées sur ce créneau innovent sans cesse pour proposer des solutions adaptées aux besoins de l’ensemble des utilisateurs.