1. Évaluer régulièrement les risques
Une évaluation régulière des risques est essentielle pour repérer les vulnérabilités dans les systèmes. Cela inclut les tests d’intrusion, les audits de sécurité et la surveillance continue des infrastructures. Ces analyses doivent être réalisées à la fois en interne et avec des prestataires tiers pour s’assurer que l’ensemble des systèmes répond aux exigences de sécurité.
2. Inventorier les actifs numériques
Un inventaire complet et à jour des actifs numériques, incluant les logiciels, les bases de données, les systèmes internes et externes, permet de mieux comprendre les points sensibles à protéger. Cela permet aussi d’anticiper les mises à jour et les mesures de protection nécessaires pour chaque élément du système.
3. Surveillance en temps réel
La surveillance continue est indispensable pour détecter les menaces en temps réel. Des outils comme des systèmes de détection d’intrusion (IDS) et des solutions de réponse automatique aident à réagir rapidement face aux cyberattaques avant qu’elles ne causent de dommages majeurs. Ces outils doivent être mis en place sur les réseaux internes ainsi que sur les plateformes d’évaluation en ligne.
4. Limiter les privilèges d’accès
Limiter les privilèges d’accès aux utilisateurs qui en ont réellement besoin réduit considérablement le risque d’intrusion interne. Chaque utilisateur doit avoir accès uniquement aux données et systèmes nécessaires pour accomplir ses tâches. Une gestion stricte des droits d’accès aide à prévenir les abus et les failles de sécurité.
5. Plan de gestion des incidents
Un plan de gestion des incidents de sécurité est indispensable pour réagir efficacement aux cyberattaques. Ce plan doit inclure des procédures pour rétablir l’intégrité des systèmes, communiquer avec les utilisateurs concernés, et minimiser l’impact sur l’établissement. Des exercices réguliers permettent de tester la réactivité de ce plan.
6. Conformité réglementaire
Les établissements d’enseignement supérieur doivent s’assurer de leur conformité avec les réglementations locales et internationales, telles que le RGPD et les recommandations de la CNIL pour la protection des données personnelles. La mise en conformité inclut la gestion des consentements, la traçabilité des actions, et le chiffrement des données sensibles.
7. Sécuriser les transferts de données
Les échanges d’informations doivent être protégés à l’aide de solutions de chiffrement pour éviter les fuites de données. Cela inclut les emails, les bases de données partagées et les transferts de fichiers entre utilisateurs internes et partenaires externes. Le chiffrement garantit que seules les personnes autorisées peuvent accéder aux données en transit.
8. Mettre à jour les systèmes régulièrement
Les cyberattaques exploitent souvent des failles de sécurité dans les systèmes obsolètes. Il est capital d’appliquer les mises à jour de sécurité dès qu’elles sont disponibles. Cela concerne aussi bien les systèmes d’exploitation que les logiciels tiers utilisés pour l’évaluation des étudiants et la gestion des infrastructures numériques.
9. Former les utilisateurs
Les erreurs humaines sont souvent à l’origine des cyberattaques. Il est donc essentiel de sensibiliser le personnel et les étudiants aux risques et aux bonnes pratiques de cybersécurité. Des formations régulières sur les risques liés aux emails malveillants (phishing), la gestion des mots de passe, et les comportements à adopter en ligne sont indispensables. L’ANSSI (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) propose d’ailleurs un kit d’exercice dédié au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Vous y trouverez plusieurs scénarios concernant des thématiques comme la continuité des cours, la protection de la confidentialité et de l’intégrité des données de recherche et bien plus encore !
10. Évaluer la sécurité des fournisseurs tiers
Les partenaires externes doivent être soumis à des évaluations de sécurité régulières pour garantir qu’ils respectent les normes de sécurité de l’établissement. Cela est particulièrement vrai pour les prestataires tiers qui utilisent les données personnelles des étudiants. C’est notamment le cas des solutions d’examens en ligne, qui doivent garantir la confidentialité des données et l’intégrité des évaluations. Chez Evaluo, c’est un sujet qui nous intéresse particulièrement et nous mettons tout en œuvre pour accompagner les établissements d’enseignement de supérieur dans leurs démarches sur ce sujet. Vous pouvez notamment consulter nos engagements sur la protection des données personnelles sur notre site.