Éviter le plagiat ne repose pas uniquement sur la citation. Cela commence dès la phase de recherche documentaire, continue pendant la rédaction, et se termine par une vérification finale. Cette section propose une méthode simple pour ne pas tomber dans le piège du plagiat, même involontairement.
Adoptez les bons réflexes dès la prise de notes
L’une des causes principales de plagiat est le manque de rigueur pendant la prise d’informations. Pour l’éviter :
- notez toujours l’auteur, le titre et l’année de vos sources,
- différenciez clairement vos notes personnelles et les extraits issus d’une source,
- utilisez des guillemets ou des codes visuels pour les passages copiés.
Un bon réflexe : considérer chaque note comme une future citation potentielle, à documenter dès le départ.
Citez systématiquement vos sources, même en cas de reformulation
Une idée que vous reformulez dans vos propres mots reste la propriété intellectuelle de son auteur. Il faut donc la citer. Il existe deux types de citations :
– Citation directe : entre guillemets, avec la source indiquée,
– Citation indirecte (paraphrase) : sans guillemets, mais avec la mention de l’auteur et de la source.
Il ne suffit pas de changer quelques mots ou la structure d’une phrase pour s’approprier une idée. La mention de l’origine est toujours nécessaire.
Distinguez ce qui doit être cité de ce qui ne l’est pas
Tous les contenus utilisés dans un travail universitaire ne nécessitent pas une citation formelle. La difficulté consiste à reconnaître ce qui relève d’un savoir partagé et ce qui provient d’un auteur identifiable.
Un contenu doit être cité lorsqu’il ne vient ni de vous, ni d’une connaissance largement admise. En cas de doute, citer reste la meilleure option. Cela montre une démarche rigoureuse et renforce la crédibilité de l’argumentation.
Ce qu’il faut toujours citer :
– les textes, chiffres ou images provenant d’une source,
– les résultats d’études ou d’expériences,
– les idées spécifiques développées par un auteur.
Ce que vous n’avez pas à citer :
– les faits connus de tous (ex. : la Terre tourne autour du Soleil),
– les idées générales considérées comme appartenant à la culture commune,
– vos propres réflexions, à condition qu’elles soient réellement personnelles.
Relire et vérifier son travail avant de le remettre
Avant de finaliser un devoir, une relecture attentive permet de s’assurer que toutes les sources ont bien été mentionnées et que les citations sont correctement intégrées. Ce moment de vérification est indispensable pour corriger les oublis ou les maladresses de formulation. Il ne s’agit pas uniquement de corriger les fautes ou les tournures de phrase, mais aussi de relire avec un œil critique tout ce qui ne vient pas directement de soi.
Certains outils en ligne permettent d’identifier les ressemblances avec des textes existants. Ils peuvent aider à repérer des passages trop proches de leur source ou des références oubliées. Utilisés en complément d’une relecture manuelle, ils renforcent la fiabilité du travail rendu