Le moment de l’autoévaluation : le choix laissé à l’évaluateur
Vous pouvez gérer l’évaluation en un temps ou en deux temps, tout dépend de vos préférences.
L’évaluation en deux temps est composée de deux parties : en premier temps l’évaluation, en deuxième temps l’autoévaluation lors de la correction. Il faut veiller à ce que l’étudiant ne connaisse pas sa note en avance pour ne pas l’influencer.
Pour une évaluation en un temps, prévoyez du temps au sein de l’épreuve consacré à l’autoévaluation. Et mettez en place un système qui vous permet de ne pas voir la note que s’est attribué l’élève pour ne pas influencer votre évaluation.
Les caractéristiques de l’autoévaluation
L’autoévaluation quantitative permet d’apprécier un résultat et de voir si la note d’autoévaluation est en phase avec la note que vous avez attribuée. Mais seule, elle ne permet pas de profiter des bienfaits du processus métacognitif.
Il est donc judicieux de demander une autoévaluation commentée de l’étudiant. Il s’agira alors d’une autoévaluation plus qualitative, beaucoup plus engageante pour l’étudiant qui vous permettrait au passage de réduire le biais dû à la différence de critère de notation.
Si pour une même copie, deux professeurs peuvent mettre des notes différentes, ce principe vaut également pour l’élève dans le cadre d’une autoévaluation. Cependant vous devrez prendre le temps avec vos étudiants de leur expliquer comment s’autoévaluer.
Un esprit positif
L’autoévaluation ne doit pas être perçue négativement par le candidat. Au contraire, il doit être encouragé à le faire de manière objective pour améliorer sa note.
Il est donc essentiel de :
- Veiller à ce que les règles soient bien comprises par tous les candidats ;
- Encourager les bonus pour une autoévaluation correcte plutôt que les malus pour une mauvaise autoévaluation.